Pendant environ une semaine et demie, une grue télescopique entrera en action pour déconstruire progressivement la structure en béton des tours construites dans les années 70. Cette méthode de grignotage, plus progressive et maîtrisée qu’une démolition par explosion, permet un meilleur tri des matériaux et un chantier plus respectueux de l’environnement.
Une étape clé dans la transformation des Hauts de Montaigu
La déconstruction des deux dernières tours fait suite à celle de la première, en 2022. À terme, de nouveaux logements, publics et privés, viendront remplacer ces bâtiments devenus vétustes et énergivores.
Le projet prévoit notamment :
- Un bâtiment de logements collectifs de deux étages surmontés d’un attique ;
- Une quinzaine de logements individuels, dont ceux situés à proximité immédiate des habitations voisines ;
- Un parking mutualisé d’une trentaine de places, à destination des visiteurs du quartier et pour la dépose des enfants à l’école Jules Verne ;
- La préservation de l’espace vert situé en partie est du site, incluant la haie de chênes existante.
“Le lancement de la déconstruction des dernières Tours de l’Aurore marque une étape décisive dans la transformation des Hauts de Montaigu. Ce chantier d’envergure illustre notre ambition de bâtir un quartier plus durable, plus agréable à vivre et de répondre au besoin en logement à Montaigu-Vendée.”, souligne Florent Limouzin, maire de Montaigu-Vendée.
Un chantier de déconstruction exemplaire en matière de réemploi
Ce projet, mené par Vendée Habitat avec le soutien financier de la Ville de Montaigu-Vendée, se distingue par une forte ambition environnementale : 95 % des matériaux déconstruits seront valorisés.
Les gravats issus de la déconstruction seront ainsi évacués vers la déchèterie de La Motte à Boufféré, où ils seront concassés avant d’être réutilisés pour des chantiers de voirie du territoire. Cette logique de réemploi permet non seulement de réduire considérablement les déchets, mais aussi de limiter le transport de matériaux neufs, réduisant ainsi l’empreinte carbone du chantier.