Saint-Georges-de-Montaigu

centre bourg St Georges

Histoire de Saint-Georges-de-Montaigu

Historiquement, le bourg de Saint-Georges-de-Montaigu est d’origine gauloise, comme l’ont confirmées les fouilles archéologiques menées en 2007 sur le site de l’école maternelle confirmant 3 phases d’occupation de la période gauloise à l’époque médiévale, avec notamment la découverte d’un cimetière de 191 sépultures datant du 11ème siècle. Antique cité gallo-romaine, Durivum était à l’époque une cité florissante de la gaule romaine située au carrefour de   grandes   voies   romaines au confluent des rivières des 2 Maines, favorisant le commerce de la ville qui emportait ses barques jusqu’à la Loire par la Sèvre Nantaise. Sa situation lui suggérait un rôle de refuge en cas de guerre.

Au VIème siècle, deux monastères de religieuses et religieux dépendant de l’abbaye de St Jouin de Marnes sont fondés par Saint Martin de Vertou.

L’essor démographique débute au XIème siècle avec défrichements, extension de l’agriculture et des villages avec ses maisons fortes pour se poursuivre ainsi régulièrement (grand chemin royal de Nantes à la Rochelle au XVIIIème siècle). Et puis au début du XXème siècle, de 1901 à 1939, le bourg est traversé par un tramway « le petit train » allant de l’Aiguillon sur Mer à Montaigu avec des allers-retours de Chantonnay – Montaigu, principalement utilisé pour le transport d’animaux, de voyageur, de matériel. Les rails seront démontés en 1943 – 1944. Aujourd’hui seul trace de ce passé, l’exposition d’un tronçon de rail au carrefour du Gué des Joncs.

Grâce à cet héritage, le patrimoine architectural et historique de la commune est riche. Quelques édifices marquent le territoire, comme le pont Boisseau construit au XIIIème siècle se situant en amont de la confluence des 2 rivières et à l’entrée de la ville. Ce pont avec ses arches ogivales aurait été construit sur l’emplacement d’une ancienne voie romaine, inscrit au titre des monuments historiques en 1984, il vient d’être restauré en 2018.

Le relief de Saint Georges de Montaigu correspond à un plateau de haut bocage vendéen dont l’altitude est faible, entre 50 et 70 mètres en moyenne avec un point culminant à 75 mètres. Deux vallées encaissées traversent le territoire d’Est en Ouest où coulent les rivières de la Grande Maine et de la Petite Maine pour se rejoindre en confluence et former la rivière des Maines.

Saint Georges fait partie du bassin versant de la Sèvre Nantaise.

Trois unités paysagères peuvent donc être individualisées :

  • un grand plateau agricole ouvert avec villages, écarts et exploitations agricoles au sein d’une trame paysagère peu dense,
  • les vallées de la Grande Maine et de la Petite Maine et leurs vallons adjacents avec des reliefs encaissés en pente douce, paysage intense, présence de l’eau et des boisements,
  • l’agglomération, avec l’église son élément repère, mais aussi les espaces d’activités industrielles et artisanales ainsi que divers équipements publics.

 

 

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