Saint-Hilaire-de-Loulay

Pont Sénard

Présentation

Saint-Hilaire-de-Loulay, « la commune aux 7 châteaux » située à la limite de la Vendée et de la Loire-Atlantique, par 47 ° de latitude nord et 1,20° de longitude ouest, s’étend sur 4 062 ha arrosés par plusieurs ruisseaux : le Loulay, Riaillé, le Blaison, l’Osée et par la rivière la Maine aux rives ombrageuses sur 8 km.

Dans ce parcours, la rivière était autrefois coupée et rendue guéable par le Pont de Sénard et par les chaussées dont les plus importantes étaient celles de l’Ecornerie et Heudin.

Saint-Hilaire-de-Loulay compte 4 613 habitants.

Histoire

Avant la révolution, la paroisse de Saint-Hilaire-de-Loulay faisait partie des Marches Franches de Poitou et de Bretagne. Ce système des Marches fut mis en place au IXème siècle afin d’éviter les dégâts importants dans les régions frontalières causés alors par les querelles constantes entre la Bretagne et le Poitou. Les populations, qui subissaient des guerres fréquentes et changeaient de Seigneurs selon les victoires, ont par l’installation des « Marches », bénéficié d’une situation spéciale et notamment d’exonérations fiscales, ce qui était particulièrement intéressant à cette époque.

C’est de cette survivance du passé que Saint-Hilaire-de-Loulay a tiré son blason communal : « Mitre épiscopale sur une crosse d’or en pale sur fond gueule au chef d’hermine chargé de trois tours d’or ». Les hermines symbolisent l’appartenance à la Bretagne, les tours d’or les marches de Poitou et de Bretagne et la mitre épiscopale rappelle que le nom de la commune vient de Saint-Hilaire-de-Loulay, Evêque de Poitiers, son patron tutélaire.

Loulay est issu du nom du petit ruisseau qui prend sa source au bas du Bourg et se jette dans la Maine.

La Légende du Pont de Sénard

La construction de cet ouvrage étant difficile, l’entrepreneur appela le diable à son aide. Celui-ci accepta de l’aider mais exigea en contrepartie l’âme du premier passant. Le pont s’éleva alors comme par enchantement mais l’entrepreneur apeuré par son marché, appela à son secours la Sainte-Vierge qui fit passer sur le Pont… un âne. Le démon, furieux jura que le pont ne serait jamais achevé et depuis, il manque toujours quelques pierres au Pont de Sénard.

 

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