La Guyonnière

Histoire

Comme pour beaucoup de lieux-dits ou de localités vendéennes comportant la terminaison « ière », celui de la commune provient, selon toute vraisemblance, du patronyme d’une famille s’appelant Guyon, ce nom étant encore répandu en Vendée. De ce fait, les habitants de la Guyonnière sont des Guyons et des Guyonnes.

Les origines de la commune remonteraient au XIVe siècle. Différentes familles dépendant des seigneuries de la Rondardière, de la Roche Thévenin et du Planty, furent les propriétaires successifs du territoire de la Guyonnière. Puis les terres passèrent en 1770 aux mains des familles de la Roche Saint André, seigneurs de Meslay et de la Cour, pour échoir ensuite à Louis-Charles Duchaffault.

Ce dernier s’illustra comme chef d’escadre des armées navales royales pendant près de 70 ans, et en particulier contre la marine anglaise en 1756 sur les côtes de la Martinique et en 1778 au combat d’Ouessant.

Il fut promu amiral et commanda la flotte franco-espagnole jusqu’à sa cessation d’activité à l’approche des évènements de 1789. En effet, il se montra hostile au mouvement révolutionnaire.

Retiré à la fois à Montaigu et à Meslay de la Guyonnière, il se fit le refuge des prêtres réfractaires et le complice des chefs vendéens.

En septembre 1793, il dirigea la résistance royaliste de Montaigu, mais fut pris par les Républicains qui l’emprisonnèrent à Nantes où il y mourût en 1794 à l’âge de 87 ans.

Comme pour beaucoup de communes du Haut Bocage, la constitution civile du clergé et la levée en masse des armées constituèrent le détonateur du soulèvement des habitants du pays.

Mêlés à leurs voisins des paroisses de Treize-Septiers, La Boissière-de-Montaigu, La Bruffière et Saint-Hilaire-de-Loulay, ils participèrent en mars 1793 à la prise de Montaigu, alors garnison républicaine.

Pendant les guerres de Vendée, les insurgés de la Guyonnière, commandés par de la Roche Saint André, Legrat et Bezeau, lieutenant de Charette, firent partie de l’armée du Centre sous les ordres de Sapinaud de la Verrie.

En avril 1793, ils s’intégrèrent dans l’armée de Charette. Pendant plusieurs années, les habitants de La Guyonnière participèrent à de nombreux combats, mais le pays fut simultanément ravagé par les colonnes infernales des armées républicaines qui brûlèrent l’église et les châteaux de la Cour, Meslay et la Roche-Thévenin.

La Guyonnière perdit alors une grande partie de sa population qui chuta de 1 200 habitants avant la Révolution à 850 lors de la paix de Montfaucon en février 1800.

Blason et logo

Le G de La Guyonnière

Dessiné dans un carré bleu, il est ouvert pour traduire l’ouverture de la commune sur l’extérieur, mais s’inscrit dans les limites d’un carré afin de traduire la stabilité et la continuité de son développement.

Le lion

Il veut affirmer les ambitions de Guyons à vouloir se tourner vers la modernité, le dynamisme et les inclinaisons de notre époque tout en marquant l’attachement à nos racines.

Les reflets bleus et gris traduisent un reflet aquatique qui symbolise un élément du patrimoine auquel sont attachés les Guyons, le Lac de la Chausselière.

Le lion fantôme, complément indispensable du logo, peut être adapté au support sur lequel le logo doit figurer.

Intitulé du blason

Tristan chevalier des romans arthuriens

Traduction en héraldique

Le sinople au lion couronné d’or, armé et lampassé de gueules.

Le sinople est une couleur héraldique classée dans les émaux. L’origine du mot est mystérieuse, car sinople a d’abord désigné la couleur rouge. Le mot vient en effet de la ville de Sinope, port de Paphlagonie, dont la terre était de couleur rouge. Ce n’est qu’au milieu du XIVe siècle que le mot change brusquement de sens, sans que l’on sache pourquoi, pour désigner le vert.

Si l’on veut traduire le blason en noir et blanc le sinople est symbolisé par des hachures à 45° partant du haut à gauche (\) en représentation monochrome gravure, architecture, sceaux etc.

Une hypothèse vraisemblable (en tous cas souvent citée) est que le vert, tout simplement nommé « vert » à son apparition, provoquait à l’oral une confusion avec « vair » (mais pas en Angleterre où sans doute la prononciation anglaise a préservé « vert »). Détrôné par « gueules », sinople, tombé en désuétude, présent mais incompris dans les vieux armoriaux, aurait été interprété comme ce « vert » gênant, et opportunément récupéré.

Un synonyme ancien : « prasine »

C’est un émail peu employé (surtout comme champ) dans les armoiries occidentales, précisément parce qu’il vient d’Orient.

« De sinople plain ». Le vert « fluo » présent dans l’arc-en-ciel (vert saturé) serait trop agressif pour un usage héraldique, et doit être légèrement assombri (vert sombre) ou délavé (vert pâle). Il ne doit pas cependant être trop sombre, pour se distinguer nettement de l’azur. Cette couleur était l’emblème de l’amour, de la jeunesse, de la beauté et de la liberté. C’est pourquoi on mettait des sceaux de cire verte et des lacets de soie verte aux lettres d’abolition

Sinople : (vert)

Planète : Vénus

Pierre : émeraude

Symbolique : liberté, joie, santé, espoir, honneur

Le Lion en tant que « meuble » est par défaut rampant. C’est à dire se tenant sur ses deux pattes arrière, cherchant à agripper, attraper, quelque chose. Donc ce n’est pas dans le sens de ramper mais dans le sens d’attraper, saisir (du latin : rapere).

En héraldique, on appelle « meubles », toute figure dite mobile, à contrario des pièces. Il s’agit de figures (dessins) qui seront appliquées sur l’écu.

Le lion est « armé », c’est-à-dire dessiné avec des griffes. Il est « lampassé » aussi, c’est-à-dire muni d’une langue. Griffes et langue sont rouges [de gueule].

Symbole du courage, de la force, de la bravoure, la sagesse, la souveraineté.

Couronne : Symbole de l’élévation, mais également du spirituel et du divin.

 

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